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valérié pécresse - Page 3

  • CHRONIQUES DES PRESIDENTIELLES A VANVES : CAMPAGNE ET CONFLIT

    «Emmanuel Macron sera président autant qu'il doit l'être, et candidat autant qu'il peut l'être» expliquait  Gabriel Attal, porte parole du gouvernement dans le JT de TF1 dimanche soir,   pour résumer l'état d'esprit de la majorité.

    «Quand je discute avec les Français, notamment ceux de l'endroit où je suis élu, à Vanves, à Issy-les-Moulineaux, ils n'attendent pas que nous désertions la gestion de cette crise» ajoutait il  en reconnaissant que ce conflit impacte cette campagne. Les marcheurs ont le moral, surtout à Vanves ! Ils étaient sur le marché samedi matin à distribuer le premier tract reprenant la lettre aux Français de Macron annonçant sa candidature, et certains d’entre eux ont rejoint la Seine Musicale à Boulogne sur l’Ile Seguin pour faire une photo semblable à cette des Républicains que ces derniers avaient fait à la Défense, en apparaissant plus nombreux  

    Les élus et militants LR/UDI ont le morale dans les chaussettes, la campagne de Pécresse ayant été plombée par ce conflit, les critiques n’ayant pas cessé de pleuvoir, notamment après son meeting au Zénith de Paris, sa désastreuse mis en  scéne du Conseil de défense sur l’Ukraine, son glissement dans les sondages où elle n’est créditée que de12%. «C’est une connerie par jour » soupirait un élu LR. Ce qui n’empêchaient pas les élus sur le terrain de tenter sauver cette campagne difficile. «Il y a du Pécresse bashing, oui, le meeting n'était pas une réussite, c'est vrai, Valérie l'a elle-même reconnu. Dans une campagne, on prend toujours des coups. Il y a toujours des coups bas. Il y a toujours des gens qui vous rallient et d'autres qui vous quittent. Mais c'est une battante, elle a la capacité de rebondir et il lui reste un mois. Je ne vais pas vous mentir, on traverse une zone de turbulences » reconnaissait cet élu.

    Mais à Vanves, comme à Issy et ailleurs, les électeurs sont plus préoccupés par cette guerre en Ukraine avec ces conséquences économiques, l’augmentation du prix du gaz, de l’essence à la pompe, mais aussi le risque d’une extension de cette guerre, traduisant les enquêtes qui montrent que 90% des français se disent inquiet de la situation . C’est le théme des conversations du café du commerce comme ont dit, mais aussi dans les familles …  

  • CHRONIQUES DE LA PRESIDENTIELLES A VANVES : PECRESSE DANS UNE MAUVAISE PASSE

    «Les emmerdes ça vole toujours en escadrille» selon l’expression de Jacques Chirac dont Valérie Pécresse (LR) a malheureusement  pu le vérifier, la semaine dernière mais sans s’en laisser compter. «Je suis la femme à abattre car les boules puantes arrivent sur moi en rafale depuis début janvier» expliquait elle mercredi  soir sur BFMTV, en s’indignant du niveau  de la campagne. Dénonçant «un président qui se planque à l’Elysée, qui ne veut pas débattre de son bilan», elle a demandé «un débat avec Emmanuel Macron. Quand on arrive en campagne le 5 mars et que l’élection est le 10 avril, on doit au moins, c’est une question de décence de respect, avoir un débat sur le fond», a affirmé la candidate, selon qui «c’est un scandale qu’on puisse déclarer sa candidature aussi tard. Si je suis présidente de la République, ce sera au moins trois ou quatre mois avant».

    Tout d’abord, elle dévisse selon un sondage Elabe, réalisé pour BFMTV, l’Express et SFR,   puisqu’elle est créditée de 11, 5% L'étude démontre que la présidente de la région Île de France pâtit d'un soutien en net recul chez les électeurs de F.Fillon  (41 %, - 9) et chez ceux se déclarant de droite (25 %, - 14). À 47 jours du premier tour et alors qu'il n'est toujours pas officiellement candidat, Emmanuel Macron reste plus que jamais en tête des intentions de vote (24,5 %, + 0,5) devant Marine Le Pen (18 %). En forte progression (+ 3 en une semaine), la candidate du Rassemblement national semble se détacher des autres prétendants au second tour. Éric Zemmour est quant à lui troisième avec 13,5 % d'intentions de vote. Pour Valérie Pécresse qui réagissait à sondage sur BFM TV « Emmanuel Macron veut continuer son tango avec Eric Zemmour et Marine Le Pen car c’est la réélection assurée pour lui»

    Ensuite, elle fait l’objet d’une accusation par les écologistes pour les liens supposés avec Alstom, parce qu’elle aurait détenu avec son mari des stock options chez Alstom, qui a passé des contrats de plusieurs milliards d'euros avec Ile de France Mobilités depuis l'arrivée de Valérie Pécresse à la tête de la région en 2015. L'entourage de la candidate «s'étonne du calendrier de ces révélations, à quelques jours de la présidentielle concernant une situation qui respecte la loi et les obligations de transparence, et qui est connue depuis 2015» et «dément toute situation de conflit d’intérêts, avançant que le couple Pécresse aurait revendu toutes ses actions dès l’élection de cette dernière à la tête de la région, en décembre 2015 : Valérie Pécresse n'est pas dupe de cette manoeuvre concernant une situation qui respecte la loi et les obligations de transparence, et qui est connue depuis 2015». Elle a annoncé sur France Inter mardi, qu'elle porte plainte en dénonciation calomnieuse, contre ses élus verts, en  déplorant «les boules puantes de la fin de campagne ! Il s’agit de la situation de 2016, quand j’ai été élue présidente de la région Île-de-France. À ce moment-là, j’ai mis en conformité tous mes intérêts, sous le contrôle de la Haute Autorité pour la Transparence de la vie publique. Il n’y a jamais eu de conflit d'intérêts entre moi et l’entreprise Alstom. Personne n’est dupe. Je connais leur méthode et franchement, elle sont indignes», a-t-elle affirmé.

    Enfin, elle a dénoncé une « manipulation de déstabilisation grotesque» après l’enquête du journal Libération sur des adhérents fictifs lors de la primaire LR. «Cette primaire a été exemplaire  et s’il y avait eu le moindre doute sur mon élection, elle aurait été contestée» a affirmé la candidate LR sur BFMTV, en dénonçant «de la pure polémique». Selon le quotidien la primaire de LR  a été entachée de manœuvres douteuses visant à gonfler le corps électoral, en évoquant la présence d’adhérents fictifs ou décédés, voire d’un chien dans les fichiers. « Moi j'ai toujours respecté les règles (...) Est-ce que vous pensez que si mes adversaires avaient le moindre doute, ils aurude. aient laissé faire?», a-t-elle interrogé. «Les faits ne correspondent pas à ce qui est écrit» a encore assuré la candidate. A Vanves, aucun commentaires chez les LR et les UDI, qui tractaient samedi matin aux abords du marché.

  • CHRONIQUES DE LA PRESIDENTIELLES A VANVES

    ATTAL DANS LA CELLULE RIPOSTE

    Un organigramme très intéressant est paru dans le journal Le Monde  ce week-end, de l’équipe de campagne du non-candidat Macron où apparait bien sûr le vanvéen Gabriel Attal: Différents pôles ont été constitués, «société civile», «idées», «communication et stratégie numérique», «poilitique», avec une cellule «riposte» où apparaissent les noms de Gabriel Attal, Christophe Castaner et Stanilas Guerini. Elle est chargée de délivrer les éléments de langage à une dizaine de porte-parole de la campagne et du parti comme les députés Aurore Bergé ou Sacha Houlié, ainsi que les angles d’attaque à développer sur les plateaux TV. Elle se réunit déjà, une fois par semaine au siége de LREM. Ils sont prêts pour la déclaration de candidature officielle qui devrait intervenir la semaine du 21 février, avant ou pendant le salon de l’Agriculture que le chef de l’État doit inaugurer samedi 26 février. A partir de ce moment là, il est possible que Gabriel Attal porte-parole du gouvernement démissionne avec Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-Mer pour se consacrer entièrement à la campagne

    DES ELUS UDI PAS CONTENT DU TERME «GRAND REMPLACEMENT»

    L’UDI  par la voix de son président Jean Christophe Lagarde a appelé Valérie Pécresse à «sortir des thèmes de l’extrême droite» dans le cadre de sa campagne présidentielle. Ses élus et militants, comme à Vanves, ainsi que des vanvéens non encartés,  n’ont pas apprécié du tout, à quelques exceptions prés, lors de son meeting au Zénith qu’elle affirme notamment qu’il n’y a « pas de fatalité, ni au grand déclassement, ni au grand remplacement», et regretté qu’elle utilise l’expression « Français de papier » qui était celle de Jean-Marie Le Pen. Selon le président de l’UDI, «ces mots-là sont un piège tendu par l’extrême droite » et il faut « qu’elle sorte de ces thèmes qui étaient ceux de la primaire» de la droite.